Publié dans Société

Terrain de Soamandrakizay - Un au revoir mérité pour l'archevêque émérite Odon Razanakolona 

Publié le dimanche, 09 juillet 2023

Une histoire qui se termine en beauté pour les fidèles de l'Eglise catholique ainsi que l'archidiocèse d'Antananarivo. 

« Le maître est ici, il te demande » (Jean 11 : 28). C'est avec ce verset biblique que la messe d'adieu et de remerciement à l'endroit de l'archevêque émérite, Monseigneur Odon Marie Arsène Razanakolona, a été célébrée hier au terrain de Soamandrakizay. Depuis 17 ans, de févier 2006 à juillet 2023, Mgr Odon Razanakolona a assisté à l'onction d'une centaine de prêtres, sans parler de nombreux chrétiens qui ont reçu des sacrements.

Outre les fidèles catholiques ou ceux issus d'autres confessions, de nombreuses personnalités ainsi que plusieurs membres de l'Union des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) sont venus en masse pour présenter un vif remerciement à l'archevêque émérite d'Antananarivo. Beaucoup d'entre eux ont laissé des souvenirs pour marquer leur gratitude à ce grand homme de l'Eglise catholique mais aussi de la FFKM. 

Il a été rappelé durant cette cérémonie que le nouvel archevêque, Mgr Jean de Dieu Raoelison sera accueilli à Antananarivo le 22 juillet et sera installé au Saint-Siège sis à Andohalo, le 30 juillet prochain. 

En rappel, l'archevêque Odon Razanakolona doit remettre le jour de son 75ème anniversaire une lettre de démission au Pape, selon le droit canonique. Il a été nommé archevêque d'Antananarivo en 2005, après la démission du Monseigneur Armand Gaétan Razafindratandra. Il devient ainsi archevêque émérite. Il n'est plus chargé de conduire un diocèse mais reste pleinement en capacité d'annoncer la Parole de Dieu et de célébrer les sacrements. Témoigner, célébrer et conduire étant les trois grandes missions de l'évêque.

Monseigneur Odon Marie Arsène Razanakolona a occupé ce poste d'archevêque durant 17 années et a mis ses empreintes dans l'histoire de Madagascar, notamment sur le plan politique. Il a été toujours présent durant les crises qui se sont succédé dans le pays et a soutenu les dirigeants dans la recherche d'une résolution, et souvent en tant que médiateur. 

 

Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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